Sous le titre « Jaba, itinéraire d’un graffeur surdoué », le magazine WAW Wallonie met Didier Mathieu, alias JABAONE à l’honneur dans son numéro de juin 2010.
Six pages sur son parcours où se mèlent la Colombie, Liège, George Lucas, Singapour et son amour des trains. L’entretien se termine par la question : « le graff, est-ce de l’art ? »
Voici sa réponse :
« Oui, mais pas que cela. C’est aussi de l’adrénaline, celle qui pompe dans les veines quand on sort sa bombe, la nuit. Parce que le graff, c’est illégal. Et comme c’est illicite, pas question de dessiner avec un crayon. Il faut aller vite, faire grand, visible, monumental. D’où le recours au « spray can », rapide, puissant,facile à transporter, à cacher, à utiliser sur presque tout : bois, murs lépreux, béton, verre … »
« Il faut qu’il y ait quelque chose sur les murs. Pas que cela soit beau. L’esthétique, cela vient après. Le graff, ce n’est ni l’art de la rue, ni la mode. Le graff, c’est l’honneur et l’amitié. Le graff, ce sont des visages, des mains et des yeux, la colère et la joie, l’amour et les différences, la passion et l’âme. »
JABAONE site :
JABAone.comSource :
WAWmagazineTexte Alexandra Burton, photo Sabine Leva.